Dernier ajout : 13 mai 2020.
Avec deux très grands millésimes en cave, la barre est haute, les attentes sont énormes en cette fin d’été 2017. Tous les yeux sont rivés sur les raisins du millésime mûrissant dans les vignes. Après un hiver clément et peu pluvieux, suivi par un été sec et chaud, l’année s’annonce particulièrement précoce. Une véritable année « de vigneron », où une multitude de facteurs peut jouer sur la qualité de la vendange : le microclimat et les orages de fin d’été, l’âge des vignes et leur enracinement, le maintient du (...)
suiteAprès avoir étudié notre vignoble pendant plusieurs années, nous sommes plus que jamais convaincus, que chaque lieu-dit cherche à exprimer le caractère de ses paysages, de son sol et de son climat à travers le vin. Notre rôle et notre responsabilité en tant que vignerons n’est donc pas seulement de cultiver la vigne, mais de créer et de préserver un espace naturel harmonieux, nourrissant nos cultures.
Nous avons trouvé cette harmonie dans les principes d’une viticulture biologique et biodynamique, que (...)
Après une récolte historiquement basse en 2017, de nouveaux défis nous attendent pour les années à venir. Après avoir construit un vignoble en harmonie avec son environnement au cours des dernières décennies, grâce au formidable travail de mon frère Jean-Marc et son équipe, ainsi qu’à l’orientation vers l’agriculture biologique, ce sont désormais les caprices climatiques que nous devons affronter.
Le printemps dernier, le vignoble de Cahors a été assiégé par cinq jours de gel consécutifs, qui ont eu (...)
L’effeuillage de la vigne consiste à enlever l’intégralité ou une partie des feuilles autour des grappes, donc dans la zone fructifère. Effectué au bon moment et avec savoir faire, cette pratique permet d’influer directement sur l’état sanitaire, sur la synthèse des polyphénols des raisins rouges et même sur le profil aromatique.
L’effeuillage permet en effet d’aérer les grappes, ce qui limite le développement de Botrytis, premier responsable de la pourriture. De plus, les produits phytosanitaires (...)
Depuis quand vous intéressez-vous à la biodynamie ?
BG : « Depuis de nombreuses années maintenant. J’ai lu une grande quantité de documents à ce sujet, issus ou non de la littérature scientifique. Je suis plutôt cartésien alors les études scientifiques qui comparent l’agriculture biologique à la biodynamie m’ont beaucoup aidé à murir ce projet. La Biodynamie souffre encore aujourd’hui de certains illuminés qui propagent une image biaisée de ce qu’elle est réellement : une pratique agricole fondée sur (...)
En 2015, la première bouteille des Champagnes J.Vignier quitta les chais de notre domaine pour voyager vers les Amériques. Un petit pas pour le monde, un grand pas pour nous. Car il nous a fallu pas moins de 10 ans de réflexions, de vinifications et de patience pour faire aboutir ce projet.
Au début de notre projet de créer des champagnes de terroir, nous avons faits des choix. • Nous pratiquons une viticulture de raison, où le bon sens est l’unité de mesure. • Les raisins issu de nos propres (...)
Chers amoureux de Champagne,
L’année 2016 a été un millésime plein de défis climatiques pour la viticulture française. Des défis qui traduisent clairement la beauté de notre métier de vignerons, mais aussi ses difficultés : la beauté de travailler dans et avec la nature, la complexité de se trouver face à ses humeurs. Ainsi, plusieurs régions viticoles ont été touchées par le gel ou la grêle au printemps et la Champagne n’a pas été épargnée. Il relève de la chance, que nos parcelles situées sur la Côte des (...)
À l’approche des vendanges, certains doivent choisir entre une vendange manuelle ou une vendange mécanique. Tandis que la vendange à la main est généralement considérée comme qualitatif, la machine n’arrive toujours pas à se défaire de son image de « bulldozer ». Mais les choix qui peuvent conduire à choisir l’un ou l’autre sont multiples : techniques, pratiques, économiques, philosophiques… Voici quelques faits et idées.
Éloge à la machine
La vendange mécanique est en moyenne 3 fois plus rapide que la (...)
On entend souvent que la vigne doit souffrir pour faire de bons vins. Mais « souffrir » et « bon », ça ne va pas trop ensemble, non ? Certes, la vigne se plait dans des terrains pauvres, mais où se trouvent ses limites ? Quelques réponses dans cette vidéo.
suitePetite piqure de rappel en viticulture : la véraison est passée, les raisins sont en train de mûrir. Voici quelques explications, en vidéo, en français et en langue des signes...
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