Food & Wine — Paroles de vignerons - Vinparleur

Continuez à nous offrir une bouteille de #vin pour les petites et grandes occasions…

Permalien, par Dame B.

Recevoir nos amis à la maison reste un vrai plaisir pour nous.
Réfléchir aux plats qui nous font envie et qui vont régaler nos invités, dresser une jolie table avec un beau bouquet et quelques bougies, une bonne playlist en fond sonore, faire en sorte que tout le monde se sente bien dans un univers chaleureux et accueillant… Oui, il faut que ce soit beau et bon.

Vient alors le choix des vins. Cela peut varier, soit une bonne bouteille nous fait envie et on adapte le menu en fonction, ou inversement, on part de notre assiette et on décide du vin qui s’accorderait le mieux avec.
Vous pourriez vous dire, ohlala quelle détente pour organiser tout ceci, mais non, cette réflexion nous plait, et une fois que tout est lancé, place aux rires et à la bonne ambiance.

Nos amis arrivent, la soirée peut commencer, les premiers verres se remplissent et se vident, la planche apéritive désemplit, les conversations fusent. Ça parle de tout et de n’importe quoi, souvent de n’importe quoi d’ailleurs...

Je me rappelle cette discussion avec un ami, lui aussi amateur de bon vin et ne voulant pas arriver les mains vides, il voudrait amener une bouteille lorsqu’il vient à la maison. Il se ravise prétextant une trop grande pression de notre part puisque nous sommes « du milieu ». Bien sûr on s’en amuse, on le rassure et on le motive à le faire, découvrir de nouvelles bouteilles ou reboire des valeurs sûres quand elles viennent de nos amis cultivent ces petits moments simples et parfaits que l’on aime tant partager.

Ceci est donc un appel à nos proches : oui continuez à nous offrir de belles bouteilles, vos choix seront toujours les bons. A bon entendeur…
On renouvelle nos vœux avec « Le Pastis » à Montpellier !

Permalien, par Dame B.

C’est une véritable histoire d’amour que nous entretenons avec ce restaurant.
Durant toutes ces années, nous avons continué à nous rendre au Pastis, et à chaque fois ils ravivent la flamme, pas parce qu’on oublie tous ces bons moments mais parce qu’ils arrivent toujours à nous surprendre. N’est ce pas là la clef de la réussite d’un amour qui dure ?

Cette fois la surprise a été double. La salle a fait l’objet d’un véritable relooking. Non seulement elle a été agrandi grâce à la récupération d’une galerie d’art attenante, mais aussi redécorée de façon plus moderne avec ses nouveaux fauteuils de table, des suspensions à tomber par terre, jusqu’aux accessoires de table telles ces coupelles en bois de platane réalisées par un artisan local tout en ligne épuré.
Déjà nos yeux disent je t’aime.

Côté assiette, c’est autant de plaisir qu’à chaque fois, des mélanges d’une absolue justesse, dès la mise en bouche avec ces anchois déposés sur un triangle de céleri et ces choux à la purée d’olives noires.
Ils nous ramènent ensuite sur terre avec une soupe de pain brûlé agrémenté d’une émulsion de vieux Rodez, et un filet d’huile de ciboulette.
Après la terre, la mer avec ce muge accompagné de choux rave cru sur une galette de sarrasin, le tout rehaussé d’une émulsion herbacée et de citron caviar. Laissez éclater ces billes acidulées en bouche, c’est une véritable explosion des sens !
L’émotion sera infinie grâce à ce veau et sa purée d’olive noire, réglisse et café, juste incroyable, servi avec du fenouil et des feuilles de moutarde avec un fromage blanc, cacahuète, nigelle.

Nous finissons cette cérémonie des sens avec un seul mot à la bouche, oui je le veux encore !
Rendez vous dans quelques années pour célébrer nos noces d’or…
Succulente expérience : Le restaurant « I CUOCHI » à Gênes

Permalien, par Dame B.

Les enfants à l’école, les raisins dans les cuves, pas de doute, la rentrée est déjà bien amorcée en ce mois d’octobre. Les vacances nous semblent bien loin et je vous propose de prendre un peu de temps pour vous replonger dans quelques délicieux moments de farniente.

Qui dit délicieux moments, dit notamment restaurants. Pour nous, direction l’Italie. Après avoir arpentés le Piémont et la Lombardie, deux régions hautement distinguées pour leurs gastronomie, nous voici arrivés en Ligurie et plus précisément à Gênes. Les journées passées à déambuler dans les ruelles et les marchés de la ville, le soir venu, nous nous mettons à la recherche d’un lieu où réveiller nos papilles. Nous nous mettons d’accord pour l’accueillant « I Cuochi ».

Dans un jeu de labyrinthe de petites ruelles, nous y arrivons enfin et nous sommes instantanément séduits par le lieu. La cuisine est ouverte et le chef œuvre à ses plats, dès lors nos yeux et notre odorat apprécient. Nous découvrons alors la salle, très belle, dans cette ancienne maison de passe, des jeux de cartes, des livres autour du thème de l’amour et de l’érotisme nous indiquent la chaleur que l’on pourra ressentir face à nos plats.

Et pour commencer à faire monter la température, rien ne vaut les chaudes épices de ce gorgonzola servi en accompagnement d’un tartare de bœuf coupé au couteau avec ses poires givrées et ses oignons rouges confits, sensations garanties. L’émotion grandira avec un filet de thon maison dans sa croûte de pain aux amandes, cuisiné avec de petits légumes racines déglacés, l’ensemble assaisonné d’une crème au yaourt grec.
Le plaisir aura été d’escorter le tout d’une belle bouteille de Pinot noir du Alto Adige, sublime.

Temps qu’il existera ces restaurants et ces beaux moments passés autour d’une table, Gênes n’aura rien à envier aux autres Vérone, Florence ou Venise. Les amoureux se retrouveront partout.
Un bon restaurant coréen ! Le WAWA à #Berlin Schöneberg @I_love_Berlin @BerlinTourism

Permalien, par Sebastian Nickel

Les différentes cuisines asiatiques sont devenues très populaires ces dernières années. Quelles soient d’inspiration thaï, japonaise ou coréenne, elle nous séduisent continuellement avec leurs saveurs, leur exotisme et leur précision. Leur simplicité et leur honnêteté aussi. Personnellement, je profite de chaque occasion qui se présente, pour me plonger dans cet univers fait de saveurs et textures exotiques et irrésistibles. À condition de trouver une certaine authenticité dans mon assiette ou mon bol.

Et si vous êtes comme moi à la recherche de cet exotisme culinaire authentique, le restaurant WAWA à Berlin Schöneberg, coréen discret mais de renom, saura satisfaire votre curiosité. Un peu d’Edamame (du soja à la vapeur) et de Tofu-Kimchi (du choux fermenté et pimenté) en attendant vos Mandus (ravioles coréens), votre Bul Gogi (viande marinée accompagnée de feuilles de salade et de riz qu’on mange à la main) ou votre Bibim-Bap (du riz, des légumes et du Kimchi cuit dans un pot en terre, de la viande au choix)… Tout est succulent et puissant en saveurs. Je vous conseille néanmoins de prévoir de l’eau minérale, car la cuisine coréenne peut aussi être puissamment marquée par le piment. Mais c’est là justement que le tout devient intéressant. Car au-delà de sa force et son feu, le bon piment est une source de saveurs et d’umami incroyable. Un véritable exhausteur de goût, qui souligne les autres épices et aromates, tout en portant les saveurs vers une longue finale. C’est un régal, agrémenté par un service avenant et joyeux.

Quelques mots sur la carte des boissons. Le choix des vins est plutôt restreint, mais ce n’est pas très gênant. Je vous conseille de toute façon de vous orienter vers de la bière (une valeur sûre face au piment), vers les différents choix de thé (un compagnon de table surprenant) ou les différentes boissons fermentées à base de riz : du saké coréen (servi chaud), le Makgeolli, boisson lactée et douce, ou du Soju, alcool de riz blanc plus ou moins fort.

Bon appétit ! Doyo wihayeo ! 도요 위하여
El Xampanyet – Tapas et Cava au cœur de Barcelone

Permalien, par Dame B.

El Xampanyet Barcelona

Pour rentrer dans ce bar à Tapas proche du Musée Picasso dans le quartier d’El Born à Barcelone, il faut d’abord savoir jouer des coudes pour se frayer un chemin et y trouver une table. Vous vouliez du typique, de l’authenticité, vous en avez ! El Xampanyet, c’est bondé, coloré, populaire.

Et cette affluence est méritée. Locaux et touristes sont mêlés dans ce cadre typiquement catalan, décoré avec de vieux carreaux et autres affiches aux murs. Ici les tapas sont ultras frais, faits maisons et succulents ! Pas le choix, il faut goûter à tout.
Du basique Pa amb tomàquet (pain à la tomate) jusqu’à la morue marinée à l’huile d’olive avec tapenade et tomate séchée (notre préféré...), en passant par les omelettes, les couteaux et tellines et autres produits venus de la mer, sans oublier les traditionnels jambons, olives et pommes de terre.Lancez-vous, même si vous ne comprenez pas tout sur la carte, vous ne serez pas déçus et vous aurez de très belles surprises.

N’oubliez pas d’accompagner ce moment de joyeuse pagaille d’un verre de cava et vous sortirez du Xampanyet avec cette belle impression d’y avoir vécu un vrai moment barcelonais. Vous verrez, après ça votre catalan vous viendra de façon beaucoup plus spontanée.

A la teva salut !
J’apprécie… un bon rosé à l’ombre

Permalien, par Dame B.

Personnellement, je bois du rosé pour passer un bon moment. Je ne lui demande rarement plus (mais peut-être que ai-je tort…), c’est une question d’envie. Je n’y peux rien. Du rosé de Pierre Cros, j’en bois depuis des années, voire des décennies, car il fait exactement ce je lui demande. Il m’amuse. Assis à l’ombre sur une terrasse ou dans le jardin, il me présente cette belle couleur rose pale que mon cerveau associe naturellement à la fraîcheur (mais peut-être que lui aussi a-t-il tort…). Un sirop de pêche au nez, avec un zeste de pamplemousse et quatre fraises. C’est plaisant, c’est bon. Juteux en bouche, avec la fraîcheur que j’exige (alors mon cerveau ne s’est pas trompé cette fois-ci) et la légèreté parfumée de quelques confiseries. Je l’accompagne d’une assiette de jambon cru, d’un fromage de chèvre et d’huile d’olives ou d’une poignée de moules. Et j’avoue que je me sens vraiment bien… Je vous le conseille !
Munster mariné – on lance un défi aux vrais amateurs de fromage ! #recette

Permalien, par Sebastian Nickel

C’est savoureux et succulent et même si ce n’est pas le plat le plus léger que l’on puisse imaginer, il se marie gustativement à la perfection avec le printemps. La préparation est simplissime, il faut juste s’y prendre au moins 24 heures à l’avant, et les convives seront ravis. Réussite à 100% garantie !

Ingrédients pour 4 personnes

1 Munster d’Alsace moyennement mûr
Environ 25 cl de crème fraîche
1 verre à schnaps de Marc ou de mirabelle
1 botte de cébettes
Sel & poivre
1 kg de pommes de terre à chair ferme (Amandine, Roseval, Ratte…)
300 g de jambon cru

Commencez par couper les cébettes finement, puis mélangez les avec la crème fraîche. Salez et poivrez. Choisissez un plat de service avec couvercle suffisamment grand pour contenir le fromage et disposez-y une première couche du mélange de crème fraîche et de cébettes. Coupez le Munster en 8 parts, posez le dans le plat sur la crème fraîche et rajoutez le reste de la crème pour le couvrir entièrement. Remettez bien le couvercle et laissez macérer pendant 24 heures dans un endroit frais (cave, garage… ou frigo). Le fromage subira une maturation accélérée pendant ce temps et sera doux et crémeux le lendemain. Pensez à le ramener à la cuisine quelques heures avant de le servir, car il se déguste le mieux à température ambiante.
Disposez les tranches de jambon cru serrano, de Bayonne, de Parme ou de la forêt noire (il a un goût fumé) sur un plat ou une assiette et faites cuire les pommes de terre. Servez quand les patates sont cuites et chaudes.

Pour accompagner ce péché de fromage, choisissez un vin blanc ou rosé parfumé et nerveux. Pour la version « de luxe », ouvrez une bouteille de Champagne Extra Brut ou Brut nature.

Bon appétit !
Restaurant Le Naka en #Avignon : du Zen #Food dans la cité des Papes.

Permalien, par Dame B.

Il y a différentes façons de découvrir des restaurants. Ceux que l’on cherche pendant des heures sur internet, en lisant les avis, regardant les photos du lieu et des assiettes. Ceux dont on entend parler lors d’une discussion avec des amis, nous décrivant l’ambiance et les plats dégustés. D’autres commencent par une simple visite lors d’un déjeuner professionnel. Et là on « tilte » (réalise), on se dit que l’on va en parler autour de soi…

C’est comme cela qu’a commencé notre histoire avec le Naka, un restaurant japonais en Avignon. Le lieu d’abord, rempli de poésie, alliant les pierres brutes aux murs, au raffinement des kimonos en soie qui y sont accrochés. Ces suspensions, comme des bulles d’air éclairées qui flottent au dessus de nos têtes dont l’effet apaisant est quasi immédiat.

Rendez-vous dans cette salle au fond du restaurant, sur ces longues tables en bois avec leurs bancs où vous pourrez vous déchausser pour un véritable lâcher prise.
La cuisine ensuite, raffinée, épurée, des saveurs relevées dans les assaisonnements, tout en accord avec la douceur des produits, comme les aubergines façon « Naka », les sushis et autres sashimis. C’est simple, c’est frais, c’est bon…

Pour vous désaltérer, vous trouverez une jolie carte des vins présentant la Vallée du Rhône. Si vous voulez rester dans l’ambiance, optez pour un saké froid ou chaud, ou faites votre choix parmi les différents thés proposés.
Voilà vous y êtes, un sentiment d’apaisement vous tient, une jolie parenthèse dans votre journée. Souriez, vous vous êtes régalés…