Restaurants — Paroles de vignerons - Vinparleur

Une cantine Zen au cœur de #Paris...

Permalien, par Sebastian Nickel

Ah Paris ! Ce n’est peut-être pas la capitale gastronomique de France (ce titre revient apparemment toujours à Lyon), mais avec ces quelques treize ou quatorze mille restaurants ouverts chacun y trouvera quand même son bonheur alimentaire et culinaire.

Cette fois-ci on a décidé de vous parler du restaurant Zen situé rue de l’Échelle dans le premier arrondissement. Tenu par les honorables chefs nippon Kiyoshi Aiba (Maître Sushi) et Mitsuru Yamada, on peut y savourer de véritables saveurs japonaises, certains attendus, d’autres moins. Vous pouvez par exemple commencer avec quelques « tapas » sous forme d’edamamé, de tofu nature avec de la bonite séchée ou la moins habituelle anguille grillée et concombre au vinaigre. Saveurs étonnantes…

Poursuivez avec une omelette japonaise, du Gyoza – des raviolis grillés au porc et légumes, ou un Tataki de bœuf (mi-cuit), sauce ponzu (à base de sauce soja et de jus d’agrume). À pleurer, tellement que c’est bon !

Arrosez le tout avec un délicieux saké (le restaurant dispose d’un assortiment riche et variée), servi comme le veut la tradition dans un verre qu’on fait déborder, placé dans une coupelle en bois.

Généreux, savoureux, sympathique et très fréquenté, on vous le conseil vivement pour un déjeuner ou un diner du soir…

Restaurant Zen Paris
On renouvelle nos vœux avec « Le Pastis » à Montpellier !

Permalien, par Dame B.

C’est une véritable histoire d’amour que nous entretenons avec ce restaurant.
Durant toutes ces années, nous avons continué à nous rendre au Pastis, et à chaque fois ils ravivent la flamme, pas parce qu’on oublie tous ces bons moments mais parce qu’ils arrivent toujours à nous surprendre. N’est ce pas là la clef de la réussite d’un amour qui dure ?

Cette fois la surprise a été double. La salle a fait l’objet d’un véritable relooking. Non seulement elle a été agrandi grâce à la récupération d’une galerie d’art attenante, mais aussi redécorée de façon plus moderne avec ses nouveaux fauteuils de table, des suspensions à tomber par terre, jusqu’aux accessoires de table telles ces coupelles en bois de platane réalisées par un artisan local tout en ligne épuré.
Déjà nos yeux disent je t’aime.

Côté assiette, c’est autant de plaisir qu’à chaque fois, des mélanges d’une absolue justesse, dès la mise en bouche avec ces anchois déposés sur un triangle de céleri et ces choux à la purée d’olives noires.
Ils nous ramènent ensuite sur terre avec une soupe de pain brûlé agrémenté d’une émulsion de vieux Rodez, et un filet d’huile de ciboulette.
Après la terre, la mer avec ce muge accompagné de choux rave cru sur une galette de sarrasin, le tout rehaussé d’une émulsion herbacée et de citron caviar. Laissez éclater ces billes acidulées en bouche, c’est une véritable explosion des sens !
L’émotion sera infinie grâce à ce veau et sa purée d’olive noire, réglisse et café, juste incroyable, servi avec du fenouil et des feuilles de moutarde avec un fromage blanc, cacahuète, nigelle.

Nous finissons cette cérémonie des sens avec un seul mot à la bouche, oui je le veux encore !
Rendez vous dans quelques années pour célébrer nos noces d’or…
Succulente expérience : Le restaurant « I CUOCHI » à Gênes

Permalien, par Dame B.

Les enfants à l’école, les raisins dans les cuves, pas de doute, la rentrée est déjà bien amorcée en ce mois d’octobre. Les vacances nous semblent bien loin et je vous propose de prendre un peu de temps pour vous replonger dans quelques délicieux moments de farniente.

Qui dit délicieux moments, dit notamment restaurants. Pour nous, direction l’Italie. Après avoir arpentés le Piémont et la Lombardie, deux régions hautement distinguées pour leurs gastronomie, nous voici arrivés en Ligurie et plus précisément à Gênes. Les journées passées à déambuler dans les ruelles et les marchés de la ville, le soir venu, nous nous mettons à la recherche d’un lieu où réveiller nos papilles. Nous nous mettons d’accord pour l’accueillant « I Cuochi ».

Dans un jeu de labyrinthe de petites ruelles, nous y arrivons enfin et nous sommes instantanément séduits par le lieu. La cuisine est ouverte et le chef œuvre à ses plats, dès lors nos yeux et notre odorat apprécient. Nous découvrons alors la salle, très belle, dans cette ancienne maison de passe, des jeux de cartes, des livres autour du thème de l’amour et de l’érotisme nous indiquent la chaleur que l’on pourra ressentir face à nos plats.

Et pour commencer à faire monter la température, rien ne vaut les chaudes épices de ce gorgonzola servi en accompagnement d’un tartare de bœuf coupé au couteau avec ses poires givrées et ses oignons rouges confits, sensations garanties. L’émotion grandira avec un filet de thon maison dans sa croûte de pain aux amandes, cuisiné avec de petits légumes racines déglacés, l’ensemble assaisonné d’une crème au yaourt grec.
Le plaisir aura été d’escorter le tout d’une belle bouteille de Pinot noir du Alto Adige, sublime.

Temps qu’il existera ces restaurants et ces beaux moments passés autour d’une table, Gênes n’aura rien à envier aux autres Vérone, Florence ou Venise. Les amoureux se retrouveront partout.
Restaurant Hiltl – Veggie hype à Zürich

Permalien, par Sebastian Nickel

Ambiance et musique Lounge, plafonds et vitres hauts, une activité comme dans une fourmilière, ainsi qu’une cuisine fraîche, goûteuse et entièrement sans viande. C’est ce qui vous attend quand vous rentrez entre midi et deux dans le HILTL à Zürich, véritable institution gastronomique depuis un siècle environ.

Il s’agit en effet du premier restaurant végétarien d’Europe, crée en 1898 sous le nom de la « Maison des végétariens et des abstinents ». Un titre pas très prometteur… Le restaurant a effectivement rapidement connu des difficultés financières à cause de la mauvaise image du végétarisme à l’époque, mais aussi à cause d’un manque de cuisiniers qualifiés et inventifs. On traitait les végétariens de « bouffeurs d’herbe » et appelait la maison des végétariens « le bunker à racines ». À cause des mauvaises affaires et à la recherche d’un meilleur emplacement, le restaurant déménageait rapidement vers la Sihlstrasse à l’extérieur de la ville, endroit où il se trouve encore aujourd’hui… mais désormais en plein centre de Zürich. En 1904, le restaurant fut repris par Ambrosius Hiltl, qui lui donna son nom et l’amena vers le succès.

Aujourd’hui c’est la quatrième génération qui gère ce « temple de la bouffe saine ». En journée, c’est surtout son énorme buffet de salades, galettes, pâtes, fruits et pâtisseries végétariens et végans qui attirent les curieux et les convaincus. Locavore, écologiquement responsable et souvent (mais pas seulement) bio, les produits utilisés pour la cuisine faite maison sont choisis avec soin et raison. Les recettes trouvent leur inspiration dans une soixantaine de pays, donnant une cuisine aussi cosmopolite et diversifiée que le public qui s’empresse de la goûter.

Salade de tofu, soupe du jour ou plateau apéro HILTL, mais également des tagliatelles au safran et asperges, du thaï curry, du riz colonial et même un burger maison et un cordon bleu végétarien ! Car il faut savoir qu’à côté du restaurant se trouve l’épicerie et la boucherie végétarienne de la maison.

Une carte avec des vins vegans, bios ou « conventionnels », des bières artisanales, une multitude de jus et de cocktails de fruits, de l’eau fraîche à la fontaine… Un repas riche en saveurs et découvertes, que votre corps accueillera avec enthousiasme !
Un bon restaurant coréen ! Le WAWA à #Berlin Schöneberg @I_love_Berlin @BerlinTourism

Permalien, par Sebastian Nickel

Les différentes cuisines asiatiques sont devenues très populaires ces dernières années. Quelles soient d’inspiration thaï, japonaise ou coréenne, elle nous séduisent continuellement avec leurs saveurs, leur exotisme et leur précision. Leur simplicité et leur honnêteté aussi. Personnellement, je profite de chaque occasion qui se présente, pour me plonger dans cet univers fait de saveurs et textures exotiques et irrésistibles. À condition de trouver une certaine authenticité dans mon assiette ou mon bol.

Et si vous êtes comme moi à la recherche de cet exotisme culinaire authentique, le restaurant WAWA à Berlin Schöneberg, coréen discret mais de renom, saura satisfaire votre curiosité. Un peu d’Edamame (du soja à la vapeur) et de Tofu-Kimchi (du choux fermenté et pimenté) en attendant vos Mandus (ravioles coréens), votre Bul Gogi (viande marinée accompagnée de feuilles de salade et de riz qu’on mange à la main) ou votre Bibim-Bap (du riz, des légumes et du Kimchi cuit dans un pot en terre, de la viande au choix)… Tout est succulent et puissant en saveurs. Je vous conseille néanmoins de prévoir de l’eau minérale, car la cuisine coréenne peut aussi être puissamment marquée par le piment. Mais c’est là justement que le tout devient intéressant. Car au-delà de sa force et son feu, le bon piment est une source de saveurs et d’umami incroyable. Un véritable exhausteur de goût, qui souligne les autres épices et aromates, tout en portant les saveurs vers une longue finale. C’est un régal, agrémenté par un service avenant et joyeux.

Quelques mots sur la carte des boissons. Le choix des vins est plutôt restreint, mais ce n’est pas très gênant. Je vous conseille de toute façon de vous orienter vers de la bière (une valeur sûre face au piment), vers les différents choix de thé (un compagnon de table surprenant) ou les différentes boissons fermentées à base de riz : du saké coréen (servi chaud), le Makgeolli, boisson lactée et douce, ou du Soju, alcool de riz blanc plus ou moins fort.

Bon appétit ! Doyo wihayeo ! 도요 위하여
Restaurant « Les 40 degrés » à #Montpellier

Permalien, par Dame B.

Il ne serait pas si difficile que cela de trouver 40 raisons de se rendre dans ce restaurant montpelliérain, les 40 degrés. En tous cas, je peux déjà vous en citer quelques unes.

Commençons par le lieu, qui n’est pas choisi par hasard. Cette grande salle faite de voûtes de pierres dévoile l’attachement à la nature, aux choses simples et vraies. Et c’est cette même vérité que l’on va retrouver dans les plats du chef Antoine Floch. Ne vous fiez pas à son visage d’ange, ce qui va arriver sur votre table est diablement bon.

Une cuisine qui suit les saisons, avec de bons produits du marché. Le tout est sublimé par des assaisonnements précis et originaux mais aussi par une présentation vertueuse. A l’image de cette caille cuite à basse température, avec sa purée de lentilles corail et son guacamole de son citron vert.

De ses nombreux voyages, le chef sait mêler différentes cultures et saveurs dans sa cuisine. Démonstration avec son filet de Turbot, ses épices tandoori, sa sauce curry coco, sa crème d’occa du Pérou accompagné de carottes déglacées à la sauce d’huitres et à l’orange. Le paradis ou l’enfer, on ne sait plus où l’on voudrait être, tant il sait unir la douceur et la fougue dans nos assiettes. Les amateurs de douceurs justement ne seront en reste avec la génoise chocolat, amande et coco, son crémeux de yuzu, sa chantilly vanille et son ananas caramélisé aux épices. Tous ces plats vous seront présentés par Lionel Adam avec beaucoup d’élégance et une once d’humour. Nous l’avons beaucoup apprécié.

A vous de compléter la liste des raisons qui donneront envie à d’autres de rendre aux 40 degrés. Pour notre part, on sait déjà que nous y retournerons.
Restaurant « El Barroco » à Cadaqués

Permalien, par Dame B.

En cette période de rentrée où chacun retrouve son rythme hebdomadaire familial et professionnel, je vous propose une belle parenthèse.

Replongez avec moi dans un moment de vacances rempli de couleurs, de chaleur, de curiosités pour les yeux et de délices pour les bouches.
A Cadaquès, El Barroco n’a plus à faire ses preuves lorsque vous y voyez sa fréquentation.
Dès l’entrée, vous pénétrez littéralement dans la tête de Dali, peinte sur cette impressionnante porte envahie de végétation débordante.
Voilà vous entrez dans ce patio où l’œil est attiré par toutes sortes d’objets disposés ça et là, donnant une atmosphère presque magique à l’endroit.
Immédiatement accueillis par le maitre des lieux avec tout son sourire et toute sa gentillesse, votre voyage va débuter.
Vous êtes au Liban.
Créez votre propre assortiment de Mezzés à partager. Papilles et pupilles seront au sommet. Toutes ces couleurs se mélangeant dans l’assiette, telle une palette de peintre, et toutes ces saveurs orientales réveilleront vos sens.
Hommus, fattouche ou moussaka pour les froids, fallafel, foul et autre sambousik en mézés chauds, je vois d’ici que tout vous fait envie !
Il n’y a plus à tergiverser, enfilez vos espadrilles et vos blouses d’artiste et colorez votre journée.
Restaurant Le Troquet Toqué à Sauve

Permalien, par Dame B.

Ce moment, nous l’attendons comme on pourrait attendre le jour de Noël, les vacances ou tout autres bons moments. C’est le premier restaurant en terrasse !

Pouvoir enfin se délasser à l’extérieur sur une terrasse ombragée, une musique en fond pour le plaisir des oreilles, les verres de bière sur la table en attendant le repas, et des amis bien sûr.

Cette année, rendez vous dans le Gard (et oui !), dans le tout plein de charme village de Sauve situé en bordure du Vidourle. Il se dégage ici un ambiance bohème avec ses nombreuses galeries d’artistes, perdez vous dans ses ruelles pavées, ses jolies places, et posez pied au Troquet Toqué. Ce restaurant bar tapas nous faisait de l’œil depuis un moment, et guidé par nos amis qui sont des habitués, nous n’avons pas été déçus.
L’accueil d’abord, est tout en simplicité et en sourire. La carte ensuite, est surprenante.

On pourrait s’attendre à des plats traditionnels, mais non, le chef Fred, sort des sentiers battus et propose une cuisine du monde. Cette fois ci, l’Asie est mise à l’honneur à l’image de cette déclinaison Bollywood avec son poulet tandoori, servi avec du riz biryani, du dhal, et autres raïta et chutney coco, en définitive des plats épicés et relevés avec beaucoup de justesse avec des accompagnements originaux et délicieux.
Le plaisir du palais y est, et le plaisir d’être simplement là également.

C’est certain, nous y reviendrons pour les concerts qui y sont régulièrement programmés et pour y goûter cette fois leurs tapas toutes aussi inventives. Mission accomplie donc avec brio cette année. D’autres terrasses nous attendent pour ces beaux jours, mais la première, c’est sûr on ne l’oubliera pas.