Le Québec, nous connaissons tous. En tous cas nous savons le situer sur une carte et nous savons que c’est loin. 5706 kilomètres à vol d’oiseau le séparent d’Avignon et du Rhône, environ 9 heures d’avion pour aller de Lyon jusqu’à Montréal. Une sacrée distance. Mais ce Québec, aussi lointain qu’il nous paraît, est habité par des femmes et des hommes qui nous sont plus proches et semblables que nous ne croyons. Car les Québécois sont passionnés de vin ! Et ils occupent depuis longtemps la place du leader en consommation du vin au Canada, avec quelques 22 Litres ou 29 bouteilles de vin consommées par an et par tête de plus de 15 ans (chiffres 2011). D’autant plus que la tendance est fortement croissante, car il y seulement 10 ans, le Québécois n’ouvrait en moyenne que 20 bouteilles de vin par année.
Photo quebecregion.com
Le Québec, c’est un marché de rouge et 72% des vins tranquilles vendus à la SAQ sont de cette couleur. Mais ce pays n’échappe pas pour autant aux tendances observées sur d’autres marchés, affichant des augmentations de 11% et de 8% respectivement des ventes de vins rosés et blancs par rapport à l’année précédente. Un marché qui correspond donc à première vue parfaitement aux vins de la vallée du Rhône.
Autre bonne nouvelle pour les vignerons français, leurs vins occupent toujours une place importante dans le cœur et sur le palais des Québécois. La France est le premier fournisseur de vin du Québec, avec près d’un tiers des vins vendus au Québec provenant de nos vignobles. Il ne faut néanmoins pas oublier que par conséquence deux tiers des vins consommés viennent d’ailleurs - Italie et Espagne, Étas Unis, Argentine, Australie, Chili etc., et que l’offre et la diversité sont grandes.
Alors, amoureux de France peut-être, mais également curieux et ouvert à la découverte d’autres goûts et vins.