Vin & santé — Paroles de vignerons - Vinparleur

À chacun sa Vinothérapie… #VDV79

Permalien, par Sebastian Nickel

Image de Miss Lilou http://dessinsmisslilou.over-blog.com/

Heureux de vous retrouver pour ce Vendredi du Vin #79. Ce mois-ci il m’incombait de trouver un thème qui rassemble, qui vous inspire et qui vous fasse du bien.
Avec la rentrée, synonyme de reprise, de fin de vacances, peut-être d’un petit retour de stress, rien de telle qu’une parenthèse bien-être pour vous rebooster. Je vous propose donc de faire une bonne Vinothérapie. Vous savez, ces soins à base d’extraits de la vigne et du raisin accessible en institut ou chez soi, connus pour avoir des propriétés anti-âge et tonifiante…

Il y a cette démarche officielle certes, mais vous pouvez également retrouver cet état de délassement en ouvrant une bouteille de vin que vous affectionnez particulièrement, en partant vous ressourcer dans votre région viticole fétiche, en cuisinant avec du moût de raisin... Qui sait ?

Mais on veut savoir justement ! C’est donc l’occasion pour vous tous de nous raconter ce moment, cette bouteille, ce lieu, qui va vous plonger comme dans un bain de vin chaud… Parlez-nous de votre propre Vinothérapie !

Pour cela, il vous suffit de rédiger un texte avec une petite photo de ce moment
Dans ce petit texte, n’oubliez pas :

D’annoncer le thème des Vendredis Du Vin.
De Faire un lien vers le blog du président du mois et vers le blog des Vendredis du Vin.

Publiez votre participation le Vendredi 30 octobre sur votre blog, sur la page FB des Vendredis du Vin et sur celle de l’événement.
Si vous n’avez pas de blog, ou pas de compte Facebook, vous pouvez m’envoyer vos textes et photos par mail (nickel@vinparleur.net).
Sur Twitter, vous pouvez publier avec le hashtag #VDV.
Vendredis du Vin #68 : Le vin des jeunes, ou comment boire pour le plaisir et non pas pour boire…

Permalien, par Sebastian Nickel

Pour ce 68^e Vendredi du Vin, Nathalie Merceron du blog Saveur Passion, nous propose de disserter sur « Le vin des Jeunes ».

C’est l’occasion pour moi de déterrer un article publié il y a exactement 4 ans, au mois d’août 2010, dans le journal Addiction Research & Theory sous le titre « Familial drinking in Italy : Harmful or protective factors ? » (Boire en famille en Italy : habitude néfaste ou protectrice ?). L’article a été écrit par l’équipe de SCIENCE DAILY, un site internet spécialisé dans la vulgarisation d’études scientifiques, d’après une étude réalisée par le Boston University Medical Center, financé par le National Institute of Alcohol Abuse and Alcoholism aux Etats Unis. À priori pas des rigolos…

Pour l’étude, deux groupes de jeunes italiens (les uns âgés de 16 à 18 ans, les autres de 25 à 30 ans) ont été interrogé sur les habitudes de consommation d’alcool dans leur famille dans leur jeunesse. Résultat : ceux qui étaient autorisés de consommer un peu de vin pendant les repas à partir d’un certain âge, étaient moins susceptibles à boire de grosses quantités d’alcool et de se livrer à l’ivresse plus tard. Selon l’auteur de l’étude, Lee Strunin, il est néanmoins très important de souligner que l’étude portait sur des jeunes qui buvaient du VIN à TABLE avec leurs parents, et non pas des jeunes qui se trouvaient avec leurs parents et un pack de bières devant la télé…

La conclusion des chercheurs est très claire : l’introduction et l’apprentissage d’une consommation responsable (de certaines boissons alcoolisées, dont le vin) dans un cadre familial, pourraient réduire le risque du « binge drinking » et constituer le socle d’une conduite responsable vis à vis de l’alcool.
Bien évidemment, il y a aussi des études qui soulignent l’exacte contraire , notamment le fait que plus les parents ont de l’alcool « en réserve » dans la maison, plus les jeunes auront tendance à boire plus tard…

Personnellement, je reste convaincu qu’apprendre à boire dans un cadre familial et découvrir l’alcool à travers le plaisir du goût et des accords met-vin, reste la meilleure des solutions, tout en sensibilisant les jeunes à la dangerosité d’une consommation excessive d’alcool. L’ignorance et l’obscurantisme n’ont à ma connaissance jamais aidé un jeune à grandir.

Pour finir, je vous propose de regarder cet entretien de (seulement) 3:16 minutes avec le sociologue Michel Maffesoli, dans lequel il dit notamment ceci :

« Naturellement, le corps social sait comment intégrer les limites. Comment je vais en quelque sorte apprendre à boire. Et c’est cette idée d’initiation qui évite l’effet pervers... »
Du vin contre la surdité ?

Permalien, par Sebastian Nickel

Est ce que la consommation régulière de vin pourrait éviter ou au moins diminuer le risque de perdre l’audition ? Probablement oui. C’est ce qui affirme, indirectement en tout cas, une étude du Michael D. Seidman, des Hôpitaux Henry Ford. Le responsable de cet effet bénéfique serait, une fois de plus, le resvératrol, substance naturellement présent dans les grains de raisins et dans le vin.

Après avoir donné du resvératrol à des rats, les « pauvres bêtes » ont été exposé à de forts bruits pendant une longue période. Un groupe témoin de rats a du subir le même supplice, sans être « vacciné » par le resvératrol auparavant. Les résultats étaient significatifs, car l’audition a été beaucoup moins affecté dans le groupe resvératol que dans l’autre. Déjà connu pour protéger notre système cardio-vasculaire, de prévenir certains cancers et de diminuer le risque d’Alzheimer, le resvératrol semble alors ajouter un autre trophée à son palmarès de super-substance !

« C’est une substance chimique très puissante, qui semble nous protéger contre le processus inflammatoire du corps, lié au vieillissement, et à la perte auditive », dixit le docteur Michael Seidman.

Cette étude confirme d’ailleurs les résultats obtenus déjà il y quelques années, par le D^r J. Schacht et son équipe, chercheurs à l’Université du Michigan. Ils avaient en effet découverts un effet protecteur du resvératrol sur les cils situés dans l’oreille interne.
Le verre de rouge contre la maladie d’Alzheimer

Permalien, par Sebastian Nickel

C’est l’équipe du professeur Peter M. Tessier du Rensselaer Polytechic Institut à Troy dans l’état de New York qui a trouvé la dernière vertu de la désormais célèbre molécule resvératrol. C’est une molécule que l’on trouve dans les fruits de plusieurs plantes, tel la canneberge, la mûre, ou le cacao et aussi dans le raisin ou la molécule se trouve surtout dans la pellicule.

Plus abondant dans les raisins rouges que dans les raisins blancs, le taux de resvératrol dans les raisins, et dans le vin, dépend du cépage, de l’origine géographique, de la vinification et de la présence de parasites dans le vignoble. Car la synthèse de resvératrol fait partie de l’appareillage sophistiqué de la vigne pour se protéger contre le stress environnemental et surtout l’attaque d’un pathogène tel le mildiou.

Depuis la découverte en 1993 de sa capacité d’inhiber l’oxydation du LDL dans notre corps, on associe le resvératrol au french paradox et à la protection de notre système cardio-vasculaire et la liste de ses possibles effets positifs sur notre santé ne cesse de s’accroître : elle concerne l’inflammation, l’activation plaquettaire, l’angiogenèse, le maintien de la masse osseuse, la réduction de la masse adipeuse, la neuroprotection, le vieillissement.

Publiés au mois de mai 2010 dans le Journal of Biological Chemistry, les études du professeur Tessier ont démontrées que le resvératrol trouvé dans le vin pourrait jouer un rôle important dans le ralentissement de certaines maladies dégénératives du cerveau, dont la maladie d’Alzheimer. En effet, la molécule est capable d’identifier et de neutraliser certaines isoformes de peptides, sorte de petites protéines, qui sont considérés comme toxiques et dont l’implication dans certaines maladies du cerveau ont été démontrés. Ce qui est le plus surprenant dans les résultats des recherches, est la capacité du resvératrol de clairement différentier des formes toxiques des formes non toxiques.

En attendant que d’autres travaux de recherche déterminent si la consommation régulière de vin peut véritablement diminuer le risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer, vous trouverez ici peut-être déjà une bonne raison de plus pour ne pas oublier votre bon verre de vin avec votre repas…
Vin rouge et thé vert parmi les aliments les plus sains que nous connaissons !

Permalien, par Sebastian Nickel

Les effets positifs du vin rouge sur la santé sont connus depuis des décennies, sinon des siècles. Les mécanismes biologiques sur lesquels se base le « French paradox » (bienfaits du vin rouge sur le système cardiovasculaire) ont d’ailleurs été dévoilé récemment. D’autres études ont également signalé une certaine relation entre une consommation modérée de vin rouge et une diminution des risques de cancers, sans pour autant parvenir à en expliquer la ou les raisons.

Une équipe franco-japonaise a récemment réussi à expliquer ce phénomène et les résultats de leur recherches ont été publié au mois de juin dans le prestigieux journal de la Federation of American Societies of Experimental Biology (FASEB).

Les scientifiques ont découvert, qu’une voie de signalisation cellulaire nommée SphK1/S1P est impliquée dans la formation et la progression du cancer de la prostate et d’autres cancers. En testant les effets des antioxydants du vin et du thé sur ce processus biologique, ils ont constaté que les polyphénols que l’on trouve en abondance dans le thé vert et le vin inhibaient cette voie de signalisation et donc la progression des cellules cancéreuses.

Si ces expériences apportent une explication scientifique convaincante aux bienfaits du vin rouge et du thé vert, elles sont aussi fondamentales pour la conception de nouveaux médicaments. Selon Gerald Weissmann, rédacteur en chef du FASEB Journal, « L’impact qu’auraient les antioxidants du vin rouge et du thé vert sur notre corps dépasse de loin nos rêves les plus osés d’il y a 25 ans. Tant qu’on les consomme avec modération, tout semble montrer que le vin rouge et le thé vert se trouvent parmi les aliments avec le « potentiel santé » le plus élevé.
Quelle jubilation de voir le « French Paradox » enfin dévoilé !

Permalien, par Domaine de l’Arjolle

Ce phénomène bien connu des épicuriens trouve aujourd’hui son explication scientifique. Mais au fait de quoi s’agit-il ?

Cette expression est employée par les anglophones et les diététiciens pour désigner une apparente contradiction entre les pratiques alimentaires des français et leur santé. Elle a été inventée par Serge Renaud professeur de l’Université de Bordeaux, spécialiste de l’alimentation méditerranéenne et des oméga-3, dans les années 90.

A l’Arjolle nous vivons au quotidien ce régime et dès 1992 nous sortons la fameuse cuvée PARADOXE en hommage à cette cuisine médicinale et culturelle ! C’est également l’assemblage paradoxal de deux cépages languedociens : syrah et grenache avec deux cépages dit bordelais : merlot et cabernet sauvignon.
Quel bonheur qu’enfin les travaux scientifiques d’une unité de l’Insern de l’Université d’Angers dévoilent le mécanisme de cette protection que procure le vin rouge contre les maladies cardiovasculaires : les poly phénols présents dans les vins rouges ont un effet vasodilatateurs, autrement dit, les poly phénols augmentent le calibre des artères.

Nous savions déjà que la consommation de vins, notamment ceux de l’Arjolle avait un effet exhausteur d’Humanité mais la reconnaissance scientifique de l’effet bénéfique de la consommation modéré de notre production contribuant à prolonger la vie de nos clients, nous remplis de joie !

A votre santé !

PS :le taux d’infarctus du myocarde est inférieur de moitié en France que celui constaté aux Etats-Unis ou en Grande Bretagne. L’effet protecteur du vin rouge oscillerait entre 1 à 3 verres de vins par jour ! Pour une fois nous sommes tout à fait d’accord avec l’esprit de précaution…

Pour plus d’information, lisez la« press information » de l’Université d’Angers
La cuisine méditerranéenne contre la dépression

Permalien, par Sebastian Nickel

Une étude espagnole, publiée en 2009 dans Archive of General Psychiatry suggère, qu’une alimentation méditerranéenne, riche en légumes, fruits secs, huile d’olive et poisson pourrait protéger de la dépression.

Après avoir étudié les habitudes alimentaires de quelques 10.000 personnes, les chercheurs des Universités de Las Palmas de Gran Canaria et de Navarra ont conclu, que les individus qui suivaient cette alimentation, courraient 30% moins de risque de souffrir d’une dépression.

Almudena Sanchez-Villegas, le coordinateur des recherches, pense que les effets bénéfiques viennent de certains composants dans ce type d’alimentation, qui améliorent la circulation du sang, réduisent le risque de maladies cardiaques et protègent les cellules du corps contre le vieillissement.

Rappel : L’alimentation méditerranéenne est riche en céréales, fruits frais et fruits secs, légumes, poisson, ail et huile d’olive et vin. Elle contient peu de produits laitiers, peu de gras et de viande et absolument pas de fast food. Plusieurs études ont montré que cette alimentation, accompagnée d’une consommation modérée de vin, pourrait augmenter la longévité, éviter des maladies cardiovasculaires et protéger contre certains cancers.
Le régime méditerranéen diminue la mortalité

Par Sylvain Duval pour LaNutrition.fr, le 24/06/2009

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Que faire pour vivre plus longtemps et en bonne santé ? Adopter un régime méditerranéen est une solution. Il consiste à manger des légumineuses, des fruits et légumes, peu de produits animaux (du poisson, mais peu de viandes et de produits laitiers), avec de l’huile d’olive, des noix, le tout accompagné d’un peu d’alcool au repas. Une étude européenne a cherché quels aliments de ce régime sont les plus efficaces pour éloigner les maladies.

L’étude EPIC (pour European Prospective Investigation into Cancer and nutrition) a permis le suivi de plus de 23 000 volontaires sur 8,5 ans. Ces personnes n’avaient ni cancer, ni maladie cardiovasculaire ni diabète au début de l’étude. L’analyse de leur alimentation a permis aux chercheurs de déterminer un score d’adhésion au régime méditerranéen :
* de 0 à 4 pour un régime peu suivi
* 5 et plus pour un régime bien respecté

Les chercheurs ont trouvé une mortalité plus faible pour les personnes suivant bien le régime (score 5 et plus) que pour les autres (score de 0 à 4). De plus, ils ont détaillé quelles parties du régime semblent les plus efficaces, c’est à dire les aliments qui semblent protéger le plus contre la mortalité globale.
Les consommations à privilégier, dans l’ordre des aliments les plus protecteurs aux moins protecteurs, sont :
* la consommation modérée d’alcool
* une faible consommation de viandes
* une forte consommation de légumes
* une forte consommation de fruits et de noix
* une forte consommation de matières grasses mono-insaturées, comme dans l’huile d’olive et les noix.

Les scientifiques ont noté que la consommation élevée de céréales et faible de produits laitiers avaient un effet très faible. Dans cette étude, la consommation de poissons et de produits marins ne montre aucun effet sur la mortalité globale.

Article de référence :
Antonia Trichopoulou, professor1, Christina Bamia, lecturer1, Dimitrios Trichopoulos, professor2, « Anatomy of health effects of Mediterranean diet : Greek EPIC prospective cohort study », 23 June 2009