Presse — Paroles de vignerons - Vinparleur

Château du Cèdre #Cahors - Souvent copié, rarement égalé

Extrait Art de Vivre, novembre 2013, par Olivier Cao

Permalien, par Sebastian Nickel

« Le Château du Cèdre est le domaine le plus emblématique de la région de Cahors, le plus fier représentant du cépage malbec en France (dont il ne restait que 1% d’encépagement en 1960) et à l’étranger. Il existe une raison à cela. Le domaine a toujours montré le bon exemple à toute l’appellation, plus encore depuis une époque récente, où il est devenu un très haut lieu d’expérimentation, les techniques les plus modernes y étant utilisées dans la vigne et dans les chais. Souvent copié, rarement égalé. »

Château du Cèdre 2010 - un vin de compétition, qui saura faire honneur à toutes les tables
Cassis, poivre, anis. L’attaque permet aux papilles de nager dans un océan de pruneaux et de cacao, puis elle éclabousse la rétro-olfaction de menthe et de piment, qui s’équilibrent parfaitement.

Le Cèdre 2010 - un vin souverain, émancipé, libre
Sur le palais des griottes gambadent en compagnie de piment d’Espelette, tandis que des jus de cassis et de Criste marine dégringolent de la rétro-olfaction jusqu’en finale. Cette dernière est charnue, légèrement boisée, taillé dans le cuir tanné, la torréfaction et les peaux de raisins secs.

GC 2010 - un vin qui a faim de grande gastronomie
L’attaque allie puissance et concentration, des tannins impressionnants, recouverts de peaux de baies noires et sauvages, y dominent chaque papille à l’aide d’arômes balsamiques et empyreumatiques, puis assiègent la rétro-olfaction avec des projectiles de cuir et des grains de café. Bien qu’effrayante, la finale possède une réelle noblesse. De très féminines fragrances de tabac froid et de groseilles y contrôlent de monstrueux parfums d’épices, de myrtilles, de badiane et de poivre exotique.

[…] Naturel, authenticité, fougue, équilibre… les vins du Château du Cèdre semblent destinés à demeurer éternellement jeunes et athlétiques. Et encore, il ne s’agit même pas de leur principale qualité.
Le Z de l’Arjolle - Un Zinfandel unique de France

Permalien, par Sebastian Nickel

Quand je dégustais la sélection des top vins en ce début d’année, j’étais obligé de regarder deux fois pour croire ce que je voyais. Quoi ? Un Zinfandel français ? Impossible !
Mais si, c’est possible. Le Z de l’Arjolle 2011 (91 points sur 100) vient du Languedoc dans le sud de la France. C’est « l’enfant chérie » de Louis-Marie Teisserenc, vigneron, surnommé “le miracle barbu du Languedoc”.

Son Domaine de l’Arjolle possède un hectare de Zinfandel, planté il y a 17 ans et déjà arrive à son rythme de croisière.

Mes notes de dégustation disent : « somptueux bouquet de cassis, de gousses de vanille macérées au Cognac et bois de cèdre. Les riches flaveurs se dévoilent un par un avec de la fumée, des cerises noires, des dattes, du Moca et de juteux fruits noirs. »
L’idée de planter du Zinfandel est venue à Louis-Marie Teisserenc pendant une visite dans la Napa Valley, où il a rencontré ce cépage emblématique de la Californie. Emerveillé par la capacité de ce cépage de garder l’acidité, même dans un climat martelé par la chaleur du soleil, lui faisait penser qu’il se sentirait aussi bien en Languedoc.

De retour à la maison, il fallait avoir la tête dure pour faire face aux autorités, afin d’obtenir la permission de cultiver du Zinfandel. Après six années de demandes et d’argumentations avec les autorités concernées, il obtint finalement ses droits de plantation, pour ce qui est toujours la seule vigne de Zinfandel dans toute la France. Comme ce cépage ne rentre dans aucune classification, il doit est labellisé en tant que « Vin de France ».

C’est absolument délicieux en bouche et nous sommes heureux que VINTAGES a pu acquérir quelques bouteilles de ce vin habituellement épuisé aux Etas Unis.
Globalement, je trouve ce Zinfandel français bien supérieur à la plupart des « Zins » californiens, parce qu’il est moins « fruit cuit » et ressemble moins aux vins doux naturels. En fait, il est tout simplement élégant.

Article par Gordon Stimmell
The Star
Quoi, tu parles de l’Argentine ? Dégustation #Malbec de #Cahors - Parie2

Permalien, par Sebastian Nickel

Vinum décembre 2013 : 45 vins dégustés, 40 vins sélectionnés, 1 vin avec 18 points, 6 vins avec 17 points...

Château du Cèdre 2010 – boire entre 2014 et 2024 (16/20)
Encore un peu fermé, mais déjà très racé, avec des tanins d’un grain très fin et sans aucune dominance d’alcool ou de bois. Un vin qui a de la classe et qui peut vieillir, même si son équilibre permet de l’apprécier déjà maintenant, après un passage en carafe.

Cèdre Héritage 2011 – boire en 2013 ou 2014 (16/20)
Il se montre épicé, fougueux avec une grande buvabilité : un vin amusant qui trouve sa place sur toutes les tables et qui accompagne tout ce qui demande du vin rouge. Boire jeune.
Un Cahors élu meilleur vin du monde... en Chine !

L’édition chinoise de La revue du vin Français vient de désigner le Cèdre 2006 des frères Verhaeghe comme meilleur vin du monde

Permalien, par Sebastian Nickel

La très prestigieuse Revue du vin français, dans son édition chinoise, a désigné le Cèdre 2006 produit par Pascal et Jean-Marc Verhaeghe à Vire-sur-Lot comme... le meilleur vin du monde. Difficile de faire mieux. Une récompense qui a surpris les viticulteurs mais qui fait leur joie car le marché chinois est en plein développement. D’ailleurs, les premiers effets de cette nomination se font sentir.

« La Revue du Vin de France, en Chine, plus gros tirage du pays, a classé dans son numéro de janvier le Cèdre 2006 en première position de tous les Malbecs distribués en Chine », se réjouit Pascal Verhaeghe. « Nous sommes devant les Argentins et c’est une grande fierté. »

Mais comme un bonheur n’arrive jamais seul, un nouveau classement publié par la même revue est venu ravir le Cèdre au cœur de l’hiver.
Des centaines de vins ont été sélectionnés pour le concours du meilleur vin du monde en blanc et en rouge. Et le même Cèdre 2006, un vrai bijou, est de nouveau sortie en tête accompagné de ce commentaire élogieux :

« Un vin très complexe, avec un grand équilibre, beaucoup de longueur et un grand potentiel de garde. »
Quoi, tu parles de l’Argentine ? Dégustation #Malbec de #Cahors Partie1 #Vinisud

Permalien, par Sebastian Nickel

Vinum décembre 2013 : 45 vins dégustés, 40 vins sélectionnés, 1 vin avec 18 points, 6 vins avec 17 points...

GC 2010 – boire entre 2018 et 2026 (18/20)
Même si à première vue ils semblent proches, ce vin se distingue quand même de la cuvée Le Cèdre, l’autre grand vin de ce producteur célèbre. Par son harmonie encore plus présente, par son style racé et la grande complexité de ses épices, par l’impressionnante élégance et la pureté de son fruit, par la classe de ses tanins et sa fraîcheur splendide.

Le Cèdre 2010 – boire entre 2016 et 2026 (17/20)
Bouquet très complexe et fumé. D’une construction parfaite, harmonieuse, dense et juteuse. Long, très long avec une belle fraîcheur en finale. Un vin délicieux, qui est déjà bon à savourer dûe à son fruit et sa fougue, mais qui peut encore vieillir pendant longtemps. Il évoque des souvenirs de Toscane.
Dégustation des Cuvées « Cèdre » et « GC » 2010 du Château du Cèdre Cahors

Permalien, par Sebastian Nickel

Par Tom Cannavan - Wine Pages

Château du Cèdre Cahors, « Le Cèdre » 2010

Pascal m’a expliqué, que la culture biologique dans les vignes, ainsi que la gestion de la surface foliaire aident à maintenir un degré d’alcool relativement faible dans ses vins (généralement de 13% à 13,5% vol.). 100% Malbec issu de vignes de 30 à 50 ans d’âge, élevé pendant 24 mois en fûts, dont 80% de bois neuf.

De savoureux arômes de chocolat, de terre chaude et de minéraux. Délicieusement équilibré en bouche, avec un fruit juteux et acidulé, une délicate structure de tanins et un boisé discret.

Château du Cèdre Cahors « GC » 2010

Un millésime qui nécessitait une sélection rigoureuse selon Pascal.
« Si nous avions gardé ne serait ce que 10% de plus des fruits, nous aurions ruiné le millésime », dit-il. Cette sélection de vendange à seulement 14 hl/ha en 2010 est issue de vignes de Malbec âgées de 50 à 63 ans. Elle a été fermenté dans des fûts de 500L et élevé pendant 27 mois.

Quelle agréable et séduisante finesse au nez, comme dessinée au crayon. En dessous, un fabuleux concentré de fruit noir, de fumé, de cendres et un soupçon de cuir. Un fruit très pur au palais, souple, une texture crémeuse, des tanins chocolatés, parfaitement équilibrés par l’acidité.
Les Aspres de Pierre Cros, une #Syrah à 8 coups de cœur au Guide Hachette

Permalien, par Sebastian Nickel

"Cela va encore faire des jaloux… Huitième coup de cœur (et le troisième consécutif) pour cette cuvée phare qui a de nouveau ébloui (à l’aveugle) le jury. Les plus envieux pâliront davantage, car la remarquable cuvée Les Vieilles Vignes 2011 rouge a elle aussi brillé dans la course aux étoiles.

Quant aux Aspres, c’est une véritable « œuvre d’art » qui nous transporte dans les bois d’eucalyptus et de cèdres, mêlant harmonieusement senteurs chaudes et fraîches. Le vin attaque en bouche avec une intensité et une ampleur rares, saturé de fruits bien mûrs accompagnés de délicates notes vanillées. Si les dégustateurs le qualifient de crémeux, de suave et de gourmand, ils notent aussi la puissance « sculpturale » de sa structure, portée par de beaux tanins poivrés qui l’entraînent en finale dans une « éternité de caudales »…"

Guide Hachette 2014
Les accords met-vin « has been » ?

Permalien, par Sebastian Nickel

Dans mon humble travail de pigiste pour un grand site internet, j’ai pu interroger cet été John Gillespie, grand spécialiste du marché du vin aux États Unis. Arrivé aux accords mets-vins vers la fin de l’interview, il me lança la phrase suivante :

« Le vin doit et peut se défendre tout seul. Les accords met-vin sont « passés », sauf s’ils proviennent d’un sommelier... »

Et ce n’était même pas de la provocation. Plutôt une conviction. Conviction, qui se base justement sur son expérience et ses études de la consommation du vin aux USA sur trois décennies. Un choc pour le cerveau bachique européen, car dans notre culture, les accords tiennent toujours une place très importante dans la valorisation des vins. En même temps, je trouve que c’est une belle valorisation du métier de sommelier, en perte de vitesse dans le monde de restauration, pour dire que le sommelier au moins est un professionnel de l’affaire, sachant vraiment de quoi il parle.

Et après réflexion, le tout ne semble déjà plus aussi aberrant qu’à première vu. Car si 59% des vins aux USA sont bus en dehors d’un repas, moi aussi je dois avouer, que je n’ai pas forcement besoin d’un repas élaboré pour apprécier le vin. Je l’aime en fin de journée, après le travail, mais aussi après une journée de « far niente », confortablement installé sur la pelouse ou sur le canapé. Je l’aime en cuisinant (comme 14% des américains) et je l’aime à l’apéritif, oui, même avec des cacahuètes... (19% des vins aux USA sont bus avec des chips, cacahuètes et autres snacks). Et j’aime le boire sans rien, en soirée avec des amis, ou affalé sur des coussins un regardant un bon film ou en lisant un vieux livre. Je suis également capable de siroter un verre en dansant ou en écoutant de la musique, en rangeant le garage et en faisant ma liste de courses. Je suis un véritable buveur de vin « multi-tache », ça doit être mon côté américain... (Et rassurez vous, je n’ai pas forcement BESOIN d’un verre de vin pour ranger mon garage).

Mais détrompez vous, j’aime également le vin en mangeant un bon plat. Il m’arrive même souvent de plonger d’abord dans la cave, pour dénicher la bouteille parfaitement adapté à mes envies, avant de prendre des décisions sur l’assaisonnement et la cuisson du repas.

Mais je suis d’accord avec les buveurs de vin américains, que les plaisirs du vin ne se limitent pas uniquement à la table et que les vins rouges de ce monde ne méritent pas seulement d’être associés à une viande rouge grillé, que les blancs ne doivent pas se contenter d’un poisson et que les rosés ne doivent pas attendre les mois d’été pour être bus ...