2010 a été officiellement déclaré « année de la biodiversité » par l’ONU. Depuis, des études de recensement de la flore et faune et des travaux pour l’amélioration de l’environnement se mettent en place un peu partout dans le monde. Dans le vignoble méditerranéen des Côtes de Thongue, ces travaux ont déjà commencés depuis quelques années.
A part la volonté de préserver et d’embellir leurs paysages, les vignerons participants comptent surtout sur l’amélioration de l’équilibre naturelle entre les insectes nuisibles à la vigne et leurs prédateurs, afin de diminuer les traitements nécessaires dans leurs parcelles.
Dans un article de Marina de Baleine, paru dans Terre de Vins cet été, Charles Duby du Domaine de l’Arjolle explique, que « pour préserver la biodiversité, il faut un certain environnement : des arbustes en bordure de parcelles, de l’herbe entre les rangs de vigne et le moins de traitements possibles. »
Après une étude sur la biodiversité dans le périmètre de leur dénomination entre Béziers et Pézenas, un bon nombre des vignerons de la zone, particuliers comme coopérateurs, se sont investis dans ce travail collectif. Mais il faut aller toujours plus loin.
« A nous de faire partager notre expérience et de donner envie à nos voisins de suivre le même chemin, conclut Charles Duby. Plus nous serons nombreux, plus cette démarche aura du sens. »