Hier soir j’ai ouvert une bouteille de Champagne Paul Lebrun Demi-sec. J’en avais envie. Habituellement plutôt buveur de « brut », j’avoue que moi aussi, j’ai besoin de temps en temps d’un peu de douceur dans mon verre. Ça doit être le côté romantique de mon palais…
Doré, avec des bulles très fines et crémeuses, le vin me fait des yeux doux dès la première minute. Il dégage un délicat parfum de groseilles et de melon frais, que je retrouve en bouche, enrichi d’un peu de jus de citron. Fier d’être un vin demi-sec, il affiche son dosage de quelques 35 grammes de sucre par litre sans complexe. C’est un espèce de Champagne en voie de disparition, justement parce que la plupart des gens sont comme moi. La mode est aux bulles plus sèches. Doté d’un équilibre frais et tendre, ce vin finit quand même sur acidité bien juteuse.
ACCOMPAGNEMENT POUR CARNIVORES & HERBIVORES
Celles ou ceux qui sabrent une bouteille de ce Champagne devraient se munir d’une belle salade de fruits et d’un certain sens pour la gourmandise.