Les journées se rallongent, les oiseaux et les fleurs réapparaissent dans les jardins, les arbres bourgeonnent, les grosses vestes restent dans les placards, on commence même à sentir les premières odeurs de barbecue le dimanche midi. Pas de doute, le printemps est bien là !
Il est temps d’oublier les grands rouges dans nos caves pour l’hiver prochain. Un peu de douceur, de légèreté. ON VEUT BOIRE DU ROSÉ !
Cette boisson qui nous est si chère, que l’on débouche pour un apéritif improvisé sur la terrasse, sur le balcon, au bord d’une fenêtre ouverte. Quelques tranches de Bellota simplement disposées sur une assiette, quelques olives et les premiers clinquements des verres qui trinquent à l’air libre. On le choisira clair ou foncé (peu nous importe, car la couleur n’a pas goût !), avec ses arômes de fraises, de framboises, de fenouil et d’agrumes et avec une acidité juste et juteuse, bien évidemment.
Pas friand de rosé ? Pas de problème, il y a une solution à tout.
SOLUTION 1) Libérez un blanc bien frais de sa bouteille et allez à la rencontre de ses notes d’amandes, de fleurs blanches et de ses saveurs juteuses qui remplissent votre verre… Il ira parfaitement avec un houmous fait maison, bien moelleux, bien citronné.
SOLUTION 2) S’il est l’heure de passer à table, pendant que les braises du barbecue font leur travail, ouvrez un de ces rouges légers. Mais attention, léger ne signifie pas dépourvu de tout intérêt ! Ces rouges dont je vous parle s’expriment davantage sur la fraicheur, avec des arômes de cerises, de groseilles et parfois avec quelques notes végétales aussi, allant sur la menthe, le romarin, montrant de petits tanins bien ciselés.
SOLUTION 3) Enfin, mon attachement aux bulles n’est plus un secret. Et vous pouvez même l’essayer en rosé, si vous voulez rester dans les clous de la saison. Mais n’oubliez pas, ce qui est bien avec le Champagne, c’est qu’il n’y a pas de saison pour en boire. Grande occasion ou pas, la règle d’or est de ne pas s’en priver !